Aucun mot ne peut dire l'entièreté d'aucune chose. Pas une phrase, pas un livre, pas même un traité. Le grand Phallus, le réel, ne se laisse comprendre que de soi-même. Il nous domine. C'est pour ça que sans cesse on s'y cogne. C'est ainsi qu'il nous livre son lot d'insoupçonnés, de déconvenues, mais aussi de divines surprises. Il arrive, oui, qu'on se cogne à des rembourres d'hermine, comme une femme amoureuse caressant du nez les lobes charnus du membre adoré.